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Former un cercle pour des hommes, c’est déjà convenir qu’une figure ronde peut seoir à des hommes. C’est accepter de poser ses armes, ses flèches, ses bifaces. Accepter de baisser la garde, la baisser jusqu’en dessous de la ceinture. Accepter de se faire face (plutôt que de se mettre en rang, ou en ordre de bataille), de s’entre-regarder sans se défigurer. Accepter de faire visage.
 
Comment est-ce que d’un mâle advient un homme ?
Quels sont les signes des valeurs du masculin et du féminin ?
La force (ou la violence) / la douceur
L’autorité / l’obéissance
Le nom (le patronyme, qui est aussi une marque du possédant) / le nom de jeune fille, ou le nom doux
L’égoïsme / L’empathie
La chasse / le foyer
Poursuivons.
Le territoire (la conquête, la défense) / l’accueil
L’horizon, le toit
Le féminin est tourné vers la lune, le cycle, la reproduction. Le masculin vers le soleil, la flèche, la production.
Nous avons encore ces couples masculins / féminins :
La survie / le don de la vie
L’invention / la reproduction
La projection / la mémoire
L’innovation / la tradition
La différence / la répétition
 
Ces oppositions, même simplistes et grossières, peuvent nous aider à nous interroger sur notre mode d’appropriation des choses : notre mode de connaissance, notre mode d’agir, notre mode de désirer, notre mode de posséder.
 
Le cercle d’hommes, c’est accepter de regarder son système pileux.
Piste : réfléchir sur l’opposition poils / plumes.
 
Deux idées de lectures :
Françoise HÉRITIER, Masculin, Féminin. La pensée de la différence
Roland Barthes, S/Z, d’après une nouvelle de Balzac
http://clio.revues.org/index326.htmlshapeimage_3_link_0
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