Divertissement vers les cents ciels


La pratique artistique est une activité de surface d’une grande richesse uniquement si elle émerge de la profondeur sensible et créatrice de chaque individu qui la fait vivre.

Notre être est habité par des croyances et des principes qui parfois nous empêchent d’accéder à ce que nous désirons, à ce qui nous convient.

Ces croyances et principes occupent l’espace des habitudes comportementales, c’est pourquoi il est très difficile de modifier nos schémas d’action.

Une manière d’évoluer en  désirant se rapprocher de la manière de faire des « grands maîtres » suppose, dans le domaine de l’art, prendre un chemin personnel pour y accéder, seul chemin valable pour cette attitude. Faire le lien entre ce que développe le maître dans son art et la manière de le développer en soi.

La technique instrumentale est dans ce cas un moyen d’accès et non une finalité. Prise comme telle elle devient un leurre car bien qu’elle soit le reflet objectif d’un savoir-faire qualifiable, elle est pourtant déconnectée entièrement ou partiellement de l’essentiel de ce qui fait la nécessité de l’art, le lien avec le transcendant.

Une pratique artistique ne peut se réduire en effet à la seule dimension d’un savoir-faire. Ce serait couper l’homme de sa dimension spirituelle et créatrice. Ce qui ne veut pas dire qu’il faille la négliger car accéder au magique par une discipline artistique, c’est évoluer dans le monde du quotidien - du savoir-faire – dans la relation que nous avons au spirituel. D’où l’importance que prend le corps dans le processus. Il est le point de rencontre entre le réel et le transcendant.

Le sage montre du doigt la lune

Voir le doigt du sage pour la regarder

Ignorances

Expériences

Une fois trouvé. Constat

Le doigt ne pointe pas la lune

Mais le sage est là.